Il était bien naturel que le jeune bienheureux Carlo Acutis, trouve une place comme santon dans nos crèches de Noël ! Voici le premier, celui de la collection Cassegrain.

Ce santon réalisé en céramique, peint et verni est une création 2024 de cet atelier qui a commencé en 1942 par la fuite de l’occupation allemande par un jeune couple, Jacques et Geneviève Cassegrain, à Marseille. Ainsi, Jacques abandonne rapidement le notariat pour rejoindre sa belle, artiste sculpteur, dans la création artistique. C’est dans cette nouvelle région que nos tourtereaux découvrent le santon. En 1943, le couple remonte s’installer à Janville, en Beauce, pour créer l’Atelier Cassegrain. Le savoir-faire artisanal perdure quatre générations plus tard avec leur petite-fille, Claire Franot-Souche et sa fille, Coline. Chaque santon est dessiné par Coline, puis fabriqué à la main… C’est ainsi qu’est né le premier santon de Carlo Acutis !

1) Qui était Carlo Acutis ?

Le bienheureux Carlo Acutis est né le 3 mai 1991 à Londres dans une famille bourgeoise italienne. Il est baptisé quinze jours plus tard. Ses parents, Andrea Acutis et Antonia Salzano, sont catholiques mais ne pratiquent pas. Sa maman raconte qu’à la naissance de Carlo, elle n’avait mis les pieds dans une église que trois fois dans sa vie.

 

Une nounou polonaise catholique

En septembre 1991, la famille retourne en Italie et s’installe à Milan. Sa maman doit travailler et Carlo est gardé par une nounou. C’est cette jeune femme polonaise, Béata, qui lui a parlé la première de Dieu. Très jeune, Carlo était attiré par Dieu, il posait beaucoup de questions à sa maman qui ne savait pas lui répondre. Sur les conseils d’un prêtre, elle se forme en théologie. Ainsi, c’est en suivant Carlo que ses parents ont trouvé le chemin d’une foi vivante.

La mort de son grand père

A quatre ans, son grand-père, Nono, meurt et Carlo rêve de ce grand-père qui lui dit « prie pour moi, je suis au purgatoire ». Carlo prie alors pour son grand-père et découvre que par nos prières, on peut aider les âmes. Il dira : « Avec les fruits de l’Eucharistie (= la messe) quotidienne, les âmes se sanctifient de manière excellente, et ne risquent pas de vivre des situations périlleuses qui mettraient en danger leur salut. »

En promenade, Carlo aime entrer dans l’église pour saluer Jésus, il ramasse des fleurs pour la sainte Vierge. A 4 ans et demi, il commence à réciter le chapelet.  A six ans, il entend une voix intérieure qui lui dit : « non l’amour propre, mais Dieu. »

 

2) Il allait à la messe tous les jours…

Il demande à faire sa première communion à sept ans, ce qui est accepté. L’évènement se passe dans l’intimité chez des religieuses. Puis il demande à ses parents l’autorisation d’aller à la messe tous les jours. Il se confesse aussi chaque semaine et récite le chapelet tous les jours. Rajesh, leur homme à tout faire, accompagne Carlo à la messe. Il demandera le baptême !

Un amour précoce des plus pauvres

A huit ans, Carlo commence à s’organiser pour aider les pauvres près de chez lui, il prend l’argent que ses parents ou grands-parents lui donnent pour leur acheter des sacs de couchage et les leur offrir. Très attentif aux autres, il n’hésite pas à aider ses camarades dans leur travail et à aller vers ceux qui sont à l’écart. Il est très aimé par tous, ses amis, ses professeurs, et même les concierges qu’il croise sur son chemin. Il a toujours un mot gentil pour chacun.

 

un amour de la pureté

Il prévient ses amis adolescents, pour que ceux-ci restent sur le chemin de la pureté. Très doué en informatique, il utilise ses talents pour faire connaître les miracles eucharistiques (qui ont lieu avec l’hostie, ce petit bout de pain consacré par les mains du prêtre et qui devient présence réelle de Jésus).

Un abandon total

Il tombe malade en octobre 2006, on pense à une grippe. Mais un matin, il ne parvient plus à se lever, ses parents le conduisent à l’hôpital. Il dit à sa mère « Je ne sortirai pas vivant d’ici mais je te donnerai beaucoup de signes après ma mort ». On découvre une leucémie foudroyante. Mais il garde sa joie et sa bonne humeur. Et demande le sacrement des malades. Il meurt le 12 octobre. En mai 2013, sa cause de béatification est introduite à Milan. En juin 2018, a lieu la reconnaissance canonique de son corps qui est retrouvé intègre. Le 21 février 2020, un miracle est reconnu permettant sa béatification, qui a lieu le 12 octobre 2020. Le jeudi 23 mai 2024, le pape François approuve les décrets de la canonisation, qui reconnaissaient un nouveau miracle obtenu par son intercession :

 

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Pour aller plus loin :

A découvrir aussi, les miracles eucharistiques :

 

 

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